USD/CAD : Des élections anticipées sont probables au Canada – Commerzbank

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Hier après-midi, heure européenne, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a officiellement annoncé qu’il se retirait en tant que leader du Parti libéral et qu’il démissionnerait de son poste de Premier ministre une fois qu’un successeur aurait été trouvé. Cette décision n’est pas venue comme une surprise totale. Trudeau est devenu trop impopulaire, et après que la ministre des Finances Chrystia Freeland ait présenté sa démission en décembre, la pression publique a augmenté. Trudeau était également très controversé au sein du Parti libéral, compte tenu de ses mauvaises perspectives de réélection, note l’analyste FX de Commerzbank Michael Pfister.

Le CAD devrait s’apprécier dans les mois à venir
« Le CAD a réalisé quelques gains par rapport au USD après que des rapports ont émergé lundi matin (GMT) sur la démission imminente du Premier ministre canadien Justin Trudeau. Apparemment, le Parti conservateur, qui est actuellement en tête des sondages, est perçu comme plus capable de résoudre les problèmes du Canada, tels que la faible croissance par habitant et l’augmentation de l’immigration. Cependant, nous restons quelque peu sceptiques quant à la durabilité de la force du CAD. »

« Tout d’abord, la situation au Canada est maintenant caractérisée par une incertitude accrue, même si les sondages semblent indiquer une conclusion acquise. Après tout, beaucoup de choses peuvent se produire pendant une campagne électorale, surtout à un moment où Donald Trump exerce une pression considérable sur son voisin du nord. Bien que nous nous attendions également à ce que le CAD s’apprécie dans les mois à venir, nous serions prudents à ne pas trop lire dans les événements d’hier. »

« Le Canada et l’Allemagne sont maintenant dans ou sur le point d’entrer dans des campagnes électorales, la France est dans une situation incertaine avec de nouvelles élections possibles cet été, et la situation au Japon ne semble pas non plus propice à un gouvernement stable. Ainsi, plus de la moitié des pays du G7 ne sont pas réellement en mesure d’entreprendre des réformes tournées vers l’avenir en ce moment – ce qui n’est pas un bon signe. »

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