Les marchés du travail canadiens ont surpris à la hausse pour le deuxième mois consécutif en janvier, avec une augmentation solide de l’emploi et un taux de chômage baissant de manière inattendue, note Claire Fan, économiste en chef adjointe de TradingPro.
Le taux de chômage est toujours en hausse de presque un point de pourcentage par rapport à l’année dernière. « Il est probablement trop tôt pour donner le feu vert aux marchés du travail – le taux de chômage est toujours en hausse de presque un point de pourcentage par rapport à l’année dernière et la croissance des salaires a ralenti à son taux le plus bas d’une année sur l’autre depuis mai 2022. Mais le taux de chômage pourrait être proche de son pic (ou l’avoir atteint) plus tôt que redouté. »
« La Banque du Canada a signalé, après sa baisse de taux de janvier, que d’autres réductions dépendraient de la poursuite d’un contexte économique faible, donc un nouvel ensemble de données sur le marché du travail, qui semblent solides, réduit l’urgence pour la Banque de réduire à nouveau en mars. »
« Cependant, les taux d’intérêt sont relativement élevés par rapport à un contexte économique faible, les dépenses des ménages ont montré des signes d’augmentation, mais les dépenses des entreprises restent très faibles. Des risques importants subsistent concernant l’annonce de tarifs américains avant la réunion de politique de mars, et un nouvel ensemble de données sur le marché du travail et l’inflation doit encore être publié d’ici là. »

