JUILLET VU COMME UN MOMENT PROBABLE POUR LE PREMIER RABAIS DU FOMC – NBF
Un grand nombre de publications économiques et de communications de banques centrales ont incité les économistes et les marchés à repousser le calendrier des coupures de taux d’intérêt. Les révisions des prévisions de la Banque Nationale du Canada répondent à ces mêmes indices.
PATIENCE ET PRUDENCE PAYENT
Bien que nous n’ayons jamais soutenu une réduction des taux du FOMC en mars, la résilience continue de l’économie américaine – combinée au dernier revers sur le chemin de la stabilité des prix – suggère que le Président Powell & Co. pourraient être encore moins pressés de faciliter. Certes, la Fed est au moins disposée à discuter de taux inférieurs et la plupart (tous?) des membres du FOMC croient qu’une politique moins restrictive sera appropriée avant la fin de l’année. Mais nous considérons maintenant que juillet est un calendrier plus probable pour la première coupure du FOMC, le pivot politique proverbial repoussé d’une réunion par rapport à nos prévisions précédentes.
En commençant plus tard, il est probable que le soulagement cumulatif des taux de politique sera de l’ordre de 100 points de base au second semestre de cette année, dépassant la quantité médiane d’assouplissement implicite dans le ‘dot plot’ de décembre mais moins vigoureux que notre pensée précédente. Malgré une amélioration non négligeable de nos prévisions de croissance aux États-Unis, une croissance nettement sous-potentielle et une incidence croissante du chômage plaideraient en faveur d’un assouplissement supplémentaire jusqu’en 2025.