La monnaie mexicaine a brièvement récupéré jeudi après que la présidente de Banxico ait averti qu’elle soutiendrait le Peso si la volatilité persistait. Cependant, la reprise a donc échoué vendredi alors que les traders continuent à faire baisser le Peso suite aux résultats des élections de juin. USD/MXN semble terminer sa correction et reprendre sa tendance haussière.
Le Peso mexicain (MXN) se négocie entre un demi pourcent et plus d’un pourcent plus bas dans ses paires les plus échangées vendredi, alors que les marchés continuent de s’inquiéter des politiques proposées par le nouveau gouvernement de gauche récemment élu du Mexique. Le Peso est également sous pression en raison de la liquidation des positions longues trop importantes qui se sont accumulées après une période de plusieurs années d’appréciation de la monnaie mexicaine.
Au moment de la rédaction, un seul dollar américain (USD) s’achète 18,62 pesos mexicains, l’EUR/MXN se négocie à 19,92 et le GBP/MXN à 23,67.
Le PESO MEXICAIN RÉCUPÈRE TEMPORAIREMENT APRÈS L’INTERVENTION, PUIS TOMBE
Le Peso mexicain fait des hauts et des bas vendredi après la forte hausse de la veille, qui est venue suite à l’intervention verbale de la présidente de la Banque du Mexique (Banxico), Victoria Rodriguez Ceja, qui a déclaré que Banxico interviendrait pour soutenir le Peso si la volatilité devenait trop “extrême”.
Cependant, vendredi, les traders continuent à appliquer une pression conforme à la baisse depuis les résultats des élections mexicaines du 2 juin. Celles-ci ont mené à une victoire de la présidente élue Claudia Sheinbaum et de sa coalition de gauche Sigamos Haciendo Historia (SHH). SHH a remporté une supermajorité à la chambre des députés mexicaine et s’est retrouvée à deux sièges seulement du Sénat. Cela facilitera au président actuel Andrés Manuel López Obrador (AMLO) de faire adopter des amendements radicaux à la constitution qui inquiètent les marchés.
La série de 20 amendements et réformes proposés va des droits à des salaires minimums plus élevés et une augmentation des pensions dans le secteur public, à l’abolition des régulateurs indépendants et des réformes du système judiciaire – en particulier l’idée controversée de remplacer le système actuel de nomination des juges par un système qui les ferait élire par vote populaire.