Les traders peuvent trader pratiquement n’importe quelle devise contre une autre, ce qui donne lieu à des centaines de combinaisons différentes. Les exotiques représentent les paires de devises qui sont rarement négociées ou qui impliquent des devises rarement utilisées pour les transactions mondiales.
Les exotiques diffèrent des majors, qui représentent les paires les plus liquides et les plus négociées. Il s’agit notamment des paires EUR/USD, USD/JPY, GBP/USD et USD/CHF.
Ce n’est pas parce que les exotiques ne sont pas aussi populaires qu’elles ne constituent pas un élément important de l’écosystème du forex.
Cependant, à la différence de leurs homologues majeures, les exotiques présentent plusieurs inconvénients évidents.
Devriez-vous trader des devises exotiques ?
Les devises exotiques sont généralement associées aux monnaies des économies en développement ou émergentes. Les devises exotiques sont généralement considérées comme illiquides, ce qui n’est pas surprenant étant donné que les devises utilisées dans ce trading sont beaucoup moins populaires ou soutenues au niveau mondial.
En outre, elles manquent de profondeur de marché, peuvent être échangées dans de très faibles volumes et, par conséquent, peuvent être extraordinairement volatiles.
Bien entendu, de nombreux traders préfèrent ce type de volatilité aux majors, bien que les exotiques ne constituent pas une part importante du volume global des opérations de change dans le secteur de la vente au détail.
Contrairement aux majors, qui sont une offre omniprésente parmi les courtiers de forex de détail, les exotiques sont beaucoup moins souvent proposés par ces sites.
Ces paires présentent des niveaux de slippage très élevés, ce qui nuit encore à leur popularité auprès des traders particuliers.
Bien sûr, il existe des milliers de combinaisons différentes de devises, mais il est normal que les courtiers n’incluent que les paires ayant un certain seuil de liquidité et de popularité pour les clients.
Parmi les exemples courants de devises exotiques, on peut citer celles des petits pays d’Afrique ou d’Amérique latine, qui ont peu d’impact ou d’échanges avec les grandes devises.
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