La Banque centrale européenne (BCE) tiendra sa réunion de politique monétaire la semaine prochaine. Une nouvelle hausse des taux est largement attendue. Les analystes de la Danske Bank soulignent que la question est de savoir si elle ralentira le rythme des hausses à 25 points de base ou si elle continuera à les augmenter une fois de plus de 50 points de base. Ils considèrent qu’une hausse de 50 points de base est plus probable, sans orientation spécifique mais en répétant une approche dépendante des données pour les décisions politiques futures.
Cette fois, la question est de savoir si elle ralentira le rythme des hausses à 25 points de base ou si elle continuera à les augmenter une fois de plus de 50 points de base. Nous pensons qu’il s’agira d’un compromis de 50 points de base sans orientation spécifique (ni orientation sur la normalisation du bilan au second semestre), mais en répétant une approche dépendante des données pour les futures décisions de politique monétaire.
Les développements économiques depuis la réunion de la BCE, coïncidant avec les turbulences bancaires, ont montré une activité économique résiliente et un nouveau record d’inflation de base. L’inflation globale a diminué en raison d’effets de base, mais la rigidité de l’inflation de base et des salaires devrait ouvrir la voie à une nouvelle hausse des taux de 50 points de base, selon nous.
Une hausse des taux de 50 points de base serait implicitement un signal pour une hausse en juillet selon nous. Par conséquent, le risque d’une baisse des taux à moyen et long terme, indépendamment de la hausse, est important, dans un mouvement d’aplatissement baissier des courbes.
Avec une hausse des taux de 25 points de base, nous pensons qu’il est difficile pour Lagarde de communiquer une hausse des taux au-delà de juin, ce qui pourrait retirer environ 15 points de base du pic de tarification des taux directeurs, et dans ce cas, nous voyons une nouvelle baisse des taux réels et donc un assouplissement de l’orientation de la politique monétaire.