L’EUR/USD pourrait glisser sous 0,98 d’ici la fin de l’année

Euro

EUR/USD : 1,0814 (-0 %)

“Déconnexion”. D’une part, le marché s’attend à ce que la Réserve fédérale abaisse une nouvelle fois son taux directeur de manière significative en 2023, alors que la Fed elle-même part du principe qu’elle devra continuer à maintenir son taux directeur à des niveaux assez élevés pendant un certain temps pour lutter efficacement contre l’inflation et semble également disposée à le faire. Les économistes de la Commerzbank s’attendent à ce que le dollar américain reste fort.

Le dollar américain devrait s’apprécier sensiblement si les choses évoluent comme le prévoit la Fed

“Déconnexion” implique pour les taux de change de l’USD : les risques pointent clairement vers la force de l’USD.

Si la Fed cède, il ne se passera pas grand-chose pour les taux de change de l’USD. Pour supposer le contraire, il faudrait supposer qu’il y a une segmentation considérable entre le marché monétaire (sur lequel les projections de la Fed sont valorisées) et le marché des changes. C’est possible à court terme mais peu probable.

À l’heure actuelle, nous prévoyons un taux de change EUR/USD de 0,98 d’ici la fin de l’année, sur la base de notre opinion maison selon laquelle il y aura des réductions de taux de la Fed l’année prochaine. Si le marché bascule et que son désaccord avec la Fed prend fin, des niveaux plus bas de l’EUR/USD seraient également possibles.

L’euro sensible à une révision de l’attente sous-jacente de la Fed

Du point de vue du marché, les discussions de la Banque centrale européenne (BCE) ne sont que des jacasseries sans intérêt. Selon les économistes de la Commerzbank, la politique de taux d’intérêt doit montrer le moindre signe d’effort pour sortir de la position “en retard sur la courbe” afin de faire remonter l’euro.

L’euro devrait être particulièrement sensible à une révision des attentes sous-jacentes de la Fed, car la BCE a adopté la deuxième position dovish la plus forte possible parmi les banques centrales du G10 (après la Banque du Japon).

L’euro ne peut être soutenu qu’en agissant maintenant. C’est là que la BCE fait défaut, même si elle tient le discours.

Peu m’importe quels membres du conseil d’administration de la BCE parlent de quel sujet à Jackson Hole ou ce qu’ils disent à d’autres occasions. Je ne crois plus que le marché sera plus que marginalement impressionné par cela.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut