Goldman Sachs a réduit ses prévisions pour le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis en 2023, car elle prévoit une politique de resserrement plus agressive de la Réserve fédérale jusqu’à la fin de l’année et estime que cela poussera le taux de chômage à un niveau plus élevé que prévu, a rapporté Reuters ce week-end.
L’agence cite également la note de GS, publiée vendredi dernier, qui indique qu’elle prévoit désormais une croissance du PIB de 1,1 % l’année prochaine, alors qu’elle tablait auparavant sur une croissance de 1,5 % du quatrième trimestre de 2022 à la fin de 2023.
L’influente société financière s’attend désormais à ce que la Fed relève ses taux directeurs de 75 points de base lors de sa réunion de la semaine prochaine, contre 50 points de base précédemment, et prévoit des hausses de 50 points de base en novembre et décembre, le taux des fonds fédéraux culminant à 4-4,25 % d’ici la fin de l’année.
Cette trajectoire de taux plus élevés, combinée au récent resserrement des conditions financières, implique des perspectives un peu plus sombres pour la croissance et l’emploi l’année prochaine.
GS prévoit que le taux de chômage sera de 3,7 % à la fin de l’année, contre 3,6 % précédemment, et qu’il atteindra 4,1 % à la fin de 2023, contre 3,8 % précédemment.