EUR/USD : 1,0844 (0.2710906 %)
Le dollar américain a terminé la journée de mardi en demi-teinte sur le marché des changes, non loin de ses niveaux d’ouverture quotidiens. Les marchés financiers ont manqué de direction claire, les rendements des obligations gouvernementales étant restés stables, tandis que les données macroéconomiques étaient mitigées.
L’attention s’est une nouvelle fois portée sur le Royaume-Uni. Pendant les heures de négociation à Londres, le Financial Times a suggéré que la Banque d’Angleterre pourrait retarder le début du programme de resserrement quantitatif des ventes d’obligations, ce qui a fait grimper la livre et ajouté de la pression sur le billet vert. Cependant, la BOE a rapidement démenti ce titre, affirmant qu’il était “inexact”. En conséquence, le dollar a légèrement augmenté mais n’a pas été en mesure de conserver ses gains dans un contexte de hausse des actions et de stabilité des rendements des obligations d’État.
La paire GBP/USD a évolué au gré des titres de presse et a terminé la journée avec des pertes modestes autour de 1,1320. L’EUR/USD a prolongé sa progression hebdomadaire de quelques pips à 0,9875 pour s’établir autour de 0,9850.
La paire USD/JPY a poursuivi sa remontée et a dépassé 149,00, son plus haut niveau depuis plus de 30 ans. Elle a subi un mouvement de repli à court terme pendant les heures de négociation européennes, perdant quelque 100 pips avant de rebondir. Il s’échange maintenant autour de 149,20. Le rendement des obligations d’État japonaises à 20 ans est en hausse et atteint son plus haut niveau depuis 2015.
La paire AUD/USD a progressé, se battant désormais contre 0,6300, tandis que la paire USD/CAD a également progressé et se situe à 1,3740. Le Loonie a été affecté par de nouveaux glissements des prix du pétrole brut, le WTI s’échangeant désormais autour de 82,40 dollars le baril. L’or a également été sous pression mais a terminé la journée sans grand changement, à environ 1 650 dollars l’once troy.
Mercredi, l’UE, le Royaume-Uni et le Canada publieront des données actualisées sur l’inflation qui pourraient entraîner des mouvements volatils.
