Analyse Bourse : Baisse objectif de cours d’Apple à 130 $ – Goldman Sachs

Apple

Les analystes de Goldman Sachs ont déclaré aux clients que l’action Apple risquait de subir un important repli si le ralentissement économique s’avérait plus important que prévu.

L’analyste Rod Hall voit un risque de baisse de 42 % pour les actions Apple si le scénario baissier se matérialise.

Son nouveau scénario de base prévoit que les actions Apple se négocient à 130,00 $ par action, ce qui constitue un nouvel objectif de cours (en baisse par rapport au précédent de 157,00 $). La baisse de l’objectif de cours reflète une diminution des prévisions de revenus d’environ 2 % pour les exercices 2023 et 2024.

“Dans notre scénario de base pour Apple, nous modélisons un TCAC du chiffre d’affaires de 10 % entre l’exercice 19A et l’exercice 23E, ce qui représente une accélération par rapport à la croissance de 3 % enregistrée par la société entre l’exercice 15A et l’exercice 19A. Nous modélisons la marge d’EBIT et le BPA de la société pour qu’ils atteignent respectivement 28,1 % et 5,81 $ au cours de l’exercice 2023, contre 24,7 % et 3,17 $ au cours de l’exercice 2019”.

Aux côtés d’Apple, Commscope (NASDAQ:COMM), Corsair Gaming (NASDAQ:CRSR) et Avaya (NYSE:AVYA) risquent également de subir une baisse importante de leur valorisation en cas de ralentissement plus marqué du PIB. De même, Hall estime que les actions de Vivint Smart Home (NYSE:VVNT), endettées, pourraient plonger de 83 % dans ce scénario.

Hewlett Packard Enterprise (NYSE:HPE) est un autre titre de grande capitalisation dont l’évaluation est médiocre, les analystes de Goldman Sachs estimant le risque de baisse à 48 %.

“Nous tenons à souligner que notre couverture de l’électronique grand public présente généralement le plus grand risque de baisse des fondamentaux si un ralentissement plus important de la demande, par rapport à notre scénario de base, se matérialisait, mais nos données à ce jour sont toujours cohérentes avec un ralentissement peu profond similaire aux prévisions actuelles de nos économistes”.

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